La conduite accompagnée, ou AAC, est une option de plus en plus populaire en France pour les jeunes conducteurs. Elle permet aux aspirants conducteurs d’acquérir une expérience de conduite significative sous la supervision d’adultes expérimentés avant de passer l’examen du permis de conduire. Cette phase d’apprentissage anticipée, souvent perçue comme un gage de sécurité routière accrue, soulève néanmoins des questions importantes concernant l’assurance auto, notamment en ce qui concerne les tarifs. La question du coût de l’assurance en AAC et de ses spécificités tarifaires est centrale pour les familles qui envisagent cette formule d’apprentissage. Une bonne compréhension des enjeux, des options de couverture et des facteurs influençant le prix permet d’aborder cette étape de manière sereine, en maîtrisant son budget et en assurant une protection adéquate.
L’assurance en conduite accompagnée est une obligation légale incontournable en France. Elle vise à couvrir les risques potentiels liés à la conduite d’un véhicule par un apprenti conducteur, sous la supervision d’un ou plusieurs accompagnateurs désignés. Cette assurance auto spécifique doit être adaptée aux spécificités de l’AAC, en tenant compte du profil du jeune conducteur, du véhicule utilisé pendant la phase d’apprentissage, et de l’expérience des accompagnateurs. La complexité des offres d’assurance auto pour la conduite accompagnée peut parfois rendre le choix difficile, nécessitant une analyse approfondie des différentes options disponibles et une comparaison des tarifs proposés par les assureurs.
Les spécificités de l’assurance auto en conduite accompagnée
L’assurance auto en conduite accompagnée présente des particularités notables par rapport à une assurance auto classique pour jeune conducteur, notamment en ce qui concerne les garanties offertes et les tarifs appliqués. Il est essentiel de comprendre ces spécificités pour choisir la couverture la plus adaptée à ses besoins et éviter les mauvaises surprises en cas de sinistre. La nature du contrat, les garanties proposées, et la répartition des responsabilités entre l’apprenti conducteur et les accompagnateurs sont des aspects essentiels à considérer attentivement lors de la souscription d’une assurance auto en AAC. Une bonne compréhension de ces spécificités permet de faire un choix éclairé et d’optimiser son budget assurance auto.
Couverture obligatoire : extension de garantie ou contrat spécifique ?
Deux options principales s’offrent aux parents qui souhaitent assurer leur enfant en conduite accompagnée : l’extension de garantie et la souscription d’un contrat spécifique. L’extension de garantie consiste à intégrer l’apprenti conducteur au contrat d’assurance auto existant des parents, en tant que conducteur secondaire ou occasionnel. Cette option peut être avantageuse en termes de simplicité administrative, car elle évite la souscription d’un nouveau contrat. Toutefois, elle peut également avoir un impact sur le bonus-malus des parents en cas d’accident responsable impliquant l’apprenti conducteur, ce qui peut entraîner une augmentation de la prime d’assurance. Le choix entre l’extension de garantie et le contrat spécifique dépendra des circonstances familiales, de la politique de l’assureur, et de la volonté de protéger le bonus-malus des parents.
Le contrat spécifique, quant à lui, est un contrat d’assurance auto dédié à l’apprenti conducteur en AAC. Il permet de dissocier le risque lié à la conduite de l’apprenti du contrat d’assurance des parents, ce qui peut être une solution intéressante pour protéger leur bonus-malus. Cette option est souvent plus coûteuse au premier abord, car elle implique la souscription d’un nouveau contrat d’assurance auto. Néanmoins, elle peut s’avérer financièrement avantageuse à long terme, en évitant une augmentation de la prime d’assurance des parents en cas de sinistre responsable. Il est donc important de comparer attentivement les offres des différents assureurs pour trouver la solution d’assurance auto en conduite accompagnée la plus adaptée à sa situation et à son budget.
- **Extension de garantie :** Simplicité administrative, mais risque d’impact sur le bonus-malus des parents en cas de sinistre responsable de l’apprenti.
- **Contrat spécifique :** Protection du bonus-malus des parents, mais peut être plus coûteux à court terme.
Les garanties minimales et les options recommandées
La Responsabilité Civile (RC) est la garantie minimale obligatoire pour tout véhicule circulant sur la voie publique en France. Elle couvre les dommages matériels et corporels causés à des tiers en cas d’accident responsable. Cependant, la RC ne couvre pas les dommages subis par l’apprenti conducteur ou le véhicule utilisé en conduite accompagnée. Il est donc fortement recommandé de souscrire des garanties complémentaires pour bénéficier d’une protection plus complète en cas de sinistre.
Parmi les garanties complémentaires les plus courantes, on retrouve la garantie bris de glace, qui couvre les dommages causés au pare-brise, aux vitres latérales et à la lunette arrière du véhicule. La garantie vol protège contre le vol du véhicule ou des accessoires qui s’y trouvent. La garantie incendie couvre les dommages causés par un incendie, une explosion ou un acte de vandalisme. Enfin, la garantie dommages tous accidents (formule tous risques) offre une couverture maximale, en prenant en charge tous les dommages subis par le véhicule, même en cas d’accident responsable. Le choix des garanties complémentaires dépend du profil de l’apprenti conducteur, du véhicule utilisé en AAC, et du budget disponible. Une analyse des risques potentiels est essentielle avant de prendre une décision éclairée.
- **Responsabilité Civile (RC) :** Garantie minimale obligatoire pour couvrir les dommages causés aux tiers.
- **Bris de glace, vol, incendie :** Garanties complémentaires importantes pour protéger le véhicule contre les risques courants.
- **Dommages tous accidents :** Couverture maximale pour une protection complète en cas de sinistre, y compris en cas de responsabilité.
Le rôle des accompagnateurs et leur responsabilité
Les accompagnateurs jouent un rôle crucial dans la conduite accompagnée. Ils sont responsables de la supervision de l’apprenti conducteur et doivent veiller au strict respect du Code de la route. En cas d’accident responsable impliquant l’apprenti, la responsabilité civile des accompagnateurs peut être engagée, notamment si l’accident est dû à un manquement à leur devoir de surveillance. Il est donc important de bien vérifier les critères d’éligibilité des accompagnateurs auprès de l’assureur, et de s’assurer qu’ils sont parfaitement conscients de leurs responsabilités.
Les assureurs vérifient généralement que les accompagnateurs possèdent un permis de conduire valide depuis au moins cinq ans, qu’ils n’ont pas été condamnés pour certaines infractions graves au Code de la route (conduite en état d’ivresse, excès de vitesse importants, etc.), et qu’ils n’ont pas subi de suspension ou de retrait de permis au cours des dernières années. Le bonus-malus des accompagnateurs peut également avoir un impact sur le prix de l’assurance auto en conduite accompagnée. Des antécédents de sinistres responsables peuvent entraîner une augmentation de la prime d’assurance, car ils sont perçus comme un indicateur de risque accru.
Le véhicule utilisé : impact sur le prix de l’assurance
Les caractéristiques du véhicule utilisé en conduite accompagnée ont un impact direct et significatif sur le prix de l’assurance auto. L’ancienneté du véhicule, son modèle, sa puissance (exprimée en chevaux fiscaux), et son niveau d’équipement en matière de sécurité sont des facteurs déterminants. Un véhicule récent, puissant et onéreux sera généralement plus cher à assurer qu’un véhicule d’occasion peu puissant et équipé de systèmes de sécurité de base. La valeur du véhicule est également prise en compte par les assureurs, car elle influence le montant des indemnisations en cas de sinistre.
La présence de systèmes de sécurité actifs, tels que l’ABS (antiblocage des roues), l’ESP (contrôle électronique de la stabilité), et l’aide au freinage d’urgence, peut permettre de bénéficier de réductions sur la prime d’assurance auto. Ces systèmes contribuent à réduire le risque d’accident en améliorant la tenue de route du véhicule et en facilitant le freinage en situation d’urgence. De plus, un véhicule ayant obtenu de bons résultats aux tests de sécurité Euro NCAP (European New Car Assessment Programme) peut être moins cher à assurer, car il offre une meilleure protection aux occupants en cas d’accident. Ainsi, le choix du véhicule utilisé en conduite accompagnée doit être mûrement réfléchi, en tenant compte à la fois des contraintes budgétaires et des impératifs de sécurité.
- Ancienneté du véhicule : Un véhicule plus ancien est souvent moins cher à assurer, mais il peut être moins bien équipé en matière de sécurité.
- Modèle du véhicule : Certains modèles sont considérés comme plus risqués que d’autres par les assureurs, en raison de leur taux d’accidents plus élevé.
- Puissance du véhicule : Les véhicules puissants entraînent une prime d’assurance plus élevée, car ils sont plus susceptibles d’être impliqués dans des accidents graves.
Facteurs influençant le prix de l’assurance auto en conduite accompagnée
Le prix de l’assurance auto en conduite accompagnée n’est pas uniforme et peut varier considérablement d’un assureur à l’autre. Plusieurs facteurs, combinés, déterminent le coût final de la prime d’assurance. Il est donc essentiel de comprendre ces éléments pour anticiper son budget, comparer les offres, et agir en conséquence pour optimiser le coût de son assurance auto en AAC. Le profil du conducteur (apprenti et accompagnateurs), les caractéristiques du véhicule assuré, le niveau de couverture choisi, et le montant de la franchise sont autant de variables à prendre en compte lors de la souscription d’un contrat d’assurance auto en conduite accompagnée. Une analyse approfondie de ces facteurs permet de faire un choix éclairé et d’éviter les mauvaises surprises.
Profil de l’apprenti conducteur
L’âge de l’apprenti conducteur est un facteur déterminant dans le calcul de la prime d’assurance auto. Les jeunes conducteurs, en particulier ceux qui sont âgés de moins de 20 ans, sont statistiquement plus susceptibles d’être impliqués dans des accidents de la route, ce qui se traduit par des primes d’assurance plus élevées. Le lieu de résidence de l’apprenti conducteur joue également un rôle important. Dans les zones urbaines denses ou les régions à forte criminalité, le risque de vol et d’accidents est plus élevé, ce qui peut entraîner une augmentation du coût de l’assurance. Les antécédents de conduite de l’apprenti, même s’il s’agit d’une expérience sur un cyclomoteur ou un scooter, peuvent également être pris en compte par certains assureurs, notamment si l’apprenti a été impliqué dans un accident responsable.
- **Âge de l’apprenti :** Plus l’apprenti est jeune, plus la prime d’assurance est élevée, en raison du risque d’accident accru.
- **Lieu de résidence de l’apprenti :** Les zones urbaines et les régions à forte criminalité sont souvent plus chères à assurer en raison du risque de vol et d’accidents.
Profil des accompagnateurs
Le nombre d’accompagnateurs désignés influe également sur le prix de l’assurance auto en conduite accompagnée. Chaque accompagnateur supplémentaire doit être déclaré à l’assureur, ce qui peut entraîner une légère augmentation de la prime d’assurance. Plus important encore, les antécédents de conduite des accompagnateurs, notamment leur bonus-malus, ont un impact significatif sur le coût de l’assurance. Un accompagnateur avec un malus important (en raison d’accidents responsables) peut augmenter considérablement le coût de l’assurance en AAC. L’expérience de conduite des accompagnateurs (nombre d’années de permis) est également prise en compte par certains assureurs. Une expérience plus longue est souvent perçue comme un gage de sécurité et peut permettre de bénéficier de réductions sur la prime.
Il est important de noter que certains assureurs peuvent exiger que les accompagnateurs aient suivi un stage de sensibilisation à la sécurité routière pour bénéficier de tarifs préférentiels. L’objectif est de s’assurer que les accompagnateurs sont parfaitement conscients des risques liés à la conduite et qu’ils sont en mesure de transmettre de bonnes habitudes de conduite à l’apprenti conducteur.
Caractéristiques du véhicule
Comme déjà mentionné, le type de véhicule assuré joue un rôle déterminant dans le calcul de la prime d’assurance auto en conduite accompagnée. Une voiture de sport ou un véhicule puissant (plus de 100 chevaux fiscaux, par exemple) coûtera généralement plus cher à assurer qu’une citadine de faible puissance. Le type de carburant (essence, diesel, électrique ou hybride) peut également influencer le prix de l’assurance. Les véhicules électriques bénéficient souvent de primes d’assurance plus avantageuses en raison de leur impact environnemental réduit et de leur profil de risque moins élevé. Enfin, le niveau de sécurité du véhicule, mesuré par les tests Euro NCAP, peut impacter le coût de l’assurance. Les véhicules ayant obtenu de bonnes notes aux tests Euro NCAP sont souvent moins chers à assurer, car ils offrent une meilleure protection aux occupants en cas d’accident.
- Voiture de sport : Les modèles sportifs sont souvent les plus chers à assurer en raison de leur puissance et de leur risque élevé d’accident.
- Chevaux Fiscaux : Plus le nombre de chevaux fiscaux est élevé, plus la prime d’assurance sera chère.
Franchise
La franchise est le montant qui reste à la charge de l’assuré en cas de sinistre. Plus la franchise est élevée, moins la prime d’assurance est chère, et vice versa. Il est donc important de choisir le montant de la franchise en fonction de sa tolérance au risque et de son budget. Une franchise trop élevée peut être difficile à assumer en cas de sinistre important (par exemple, un accident causant des dommages importants au véhicule ou à un tiers), tandis qu’une franchise trop faible peut entraîner des primes d’assurance excessivement élevées. Un bon équilibre est donc essentiel pour optimiser le coût de son assurance auto en conduite accompagnée. Il est conseillé de simuler différents scénarios avec des franchises variables pour évaluer l’impact sur la prime et choisir l’option la plus adaptée à sa situation financière.
Par exemple, une franchise de 300€ sur une assurance tous risques couvrira plus de sinistres potentiels qu’une franchise de 700€, mais augmentera la prime mensuelle d’assurance d’environ 15 à 20%.
Les garanties souscrites
Le niveau de couverture choisi a un impact direct sur le prix de l’assurance auto en conduite accompagnée. Une assurance au tiers, qui ne couvre que la responsabilité civile (les dommages causés aux tiers), sera moins chère qu’une assurance tous risques, qui couvre tous les dommages subis par le véhicule, même ceux causés par l’assuré en cas d’accident responsable. Il est important d’évaluer ses besoins réels en matière d’assurance auto et d’éviter de souscrire des garanties superflues, qui augmentent inutilement le coût de la prime. Une assurance au tiers plus (également appelée assurance intermédiaire) peut être un bon compromis, offrant une couverture plus étendue que l’assurance au tiers (par exemple, en incluant la garantie vol, incendie, bris de glace, etc.) tout en restant plus abordable que l’assurance tous risques. Le choix des garanties dépend de la valeur du véhicule, de son utilisation, et de la tolérance au risque de l’assuré.
Certains assureurs proposent des options supplémentaires pour une assurance tous risques, telles que la prise en charge du véhicule en cas de panne (assistance 0 km), la couverture des dommages corporels du conducteur, ou encore l’assistance juridique en cas de litige lié à un accident de la route. Chaque option supplémentaire augmente le prix de la prime d’assurance, il est donc important de bien évaluer l’utilité de ces options avant de les souscrire.
- Taux Accident : En moyenne, la prime d’assurance coûte 30% de plus si l’apprenti conduit une sportive et se rend souvent en ville
Comment optimiser le coût de l’assurance auto en conduite accompagnée
Le coût de l’assurance auto en conduite accompagnée peut sembler élevé au premier abord, mais il existe plusieurs stratégies efficaces pour l’optimiser et réduire significativement le montant de la prime d’assurance. En comparant les offres des différents assureurs, en négociant avec son assureur, en choisissant un véhicule adapté, et en adaptant les garanties à ses besoins, il est possible de maîtriser son budget assurance auto en AAC. La fidélisation à long terme auprès du même assureur peut également permettre de bénéficier d’avantages financiers. Choisir la bonne assurance auto en conduite accompagnée passe par une démarche proactive, une information complète, et une comparaison des offres.
Comparer les offres : l’importance des comparateurs en ligne
Les comparateurs d’assurance auto en ligne sont des outils précieux et incontournables pour trouver la meilleure offre d’assurance auto en conduite accompagnée au meilleur prix. Ils permettent de comparer rapidement et facilement les tarifs proposés par de nombreux assureurs en fonction de différents critères, tels que l’âge de l’apprenti conducteur, les caractéristiques du véhicule, le niveau de couverture souhaité, et le montant de la franchise. Pour utiliser efficacement les comparateurs en ligne, il est important de renseigner des informations précises et complètes, et de vérifier la réputation des assureurs avant de souscrire un contrat d’assurance. Il est également conseillé de lire attentivement les conditions générales des contrats proposés pour éviter les mauvaises surprises en cas de sinistre.
Il est indispensable de se méfier des offres trop alléchantes ou des promotions agressives, qui peuvent cacher des exclusions de garantie ou des frais cachés. Il est préférable de privilégier les assureurs reconnus et fiables, même si leur tarif est légèrement plus élevé, car ils offrent généralement un meilleur service client et une meilleure gestion des sinistres.
- Vérifier la notoriété de l’entreprise via les avis vérifiés.
Négocier avec son assureur : des marges de manœuvre possibles
La négociation avec son assureur peut permettre d’obtenir des réductions significatives sur la prime d’assurance auto en conduite accompagnée. Il est conseillé de faire jouer la concurrence en demandant des devis à plusieurs assureurs et en présentant les offres les plus avantageuses à son assureur actuel pour tenter d’obtenir un alignement des tarifs. Il est également possible de négocier le montant de la franchise, de bénéficier de réductions pour les jeunes conducteurs ayant suivi une formation à la conduite défensive ou un stage de sensibilisation à la sécurité routière, ou de regrouper ses contrats d’assurance (habitation, auto) auprès du même assureur pour bénéficier de tarifs préférentiels. La négociation est une étape importante pour optimiser le coût de son assurance auto en AAC.
Un jeune conducteur ayant suivi une formation de conduite avancée ou un stage de sensibilisation à la sécurité routière aura prouvé un engagement supplémentaire envers la sécurité routière, ce qui peut inciter les assureurs à proposer des primes d’assurance plus avantageuses.
Choisir un véhicule adapté : moins de puissance, moins de risques
Le choix du véhicule utilisé en conduite accompagnée a un impact important sur le coût de l’assurance auto. Il est préférable de privilégier un véhicule d’occasion peu puissant (moins de 70 chevaux fiscaux, par exemple) et bien entretenu. Les modèles sportifs, les véhicules récents et onéreux, et les véhicules dont le taux de vol est élevé sont à éviter, car ils entraînent des primes d’assurance plus élevées. Un véhicule avec un faible nombre de chevaux fiscaux sera moins cher à assurer qu’un véhicule puissant. La sécurité doit rester une priorité lors du choix du véhicule, en privilégiant les modèles équipés de systèmes de sécurité actifs (ABS, ESP) et ayant obtenu de bons résultats aux tests Euro NCAP.
- Le nombre d’accidents et de vols sont plus présents sur les PEUGEOT 208.
Adapter les garanties à ses besoins : l’assurance au tiers plus peut suffire
Il est important d’évaluer ses besoins réels en matière d’assurance auto et d’éviter de souscrire des garanties superflues, qui augmentent inutilement le coût de la prime d’assurance. Une assurance au tiers plus (également appelée assurance intermédiaire) peut être un bon compromis entre la couverture minimale (assurance au tiers) et la couverture maximale (assurance tous risques). Elle offre une protection plus étendue que l’assurance au tiers (en incluant la garantie vol, incendie, bris de glace, etc.), tout en restant plus abordable que l’assurance tous risques. Il est également possible de supprimer certaines options inutiles, telles que la garantie vol si le véhicule est stationné dans un garage sécurisé ou équipé d’un système d’alarme performant. L’objectif est de trouver un équilibre entre le niveau de couverture souhaité et le budget disponible.
La fidélisation à long terme : le bonus jeune conducteur après l’AAC
La conduite accompagnée permet de capitaliser des années d’assurance et d’acquérir plus rapidement du bonus. Après l’obtention du permis de conduire, les jeunes conducteurs ayant suivi une formation en AAC bénéficient généralement de primes d’assurance auto plus avantageuses que ceux ayant suivi une formation traditionnelle. La fidélisation à long terme auprès du même assureur peut également permettre de bénéficier de réductions supplémentaires, en récompense de la fidélité et de l’absence de sinistres. Il est donc conseillé de rester fidèle à son assureur, même si des offres plus alléchantes sont proposées par la concurrence, car les avantages de la fidélisation peuvent s’avérer importants à long terme.
Les jeunes conducteurs, après une période d’AAC, ont souvent un taux d’accident bien inférieur à ceux ayant suivi un apprentissage traditionnel. Cette statistique est un atout majeur lors de la négociation des tarifs d’assurance auto. En moyenne, un jeune conducteur ayant fait de la conduite accompagnée paiera 20% moins cher son assurance auto qu’un jeune conducteur en apprentissage traditionnel.
Pièges à éviter et erreurs fréquentes
Souscrire une assurance auto pour la conduite accompagnée nécessite une attention particulière et une bonne connaissance des pièges à éviter. Certaines erreurs courantes peuvent avoir des conséquences financières importantes en cas de sinistre. Il est donc crucial de bien s’informer, de comparer les offres, et de comprendre les termes du contrat avant de souscrire une assurance auto en AAC. La transparence, la vigilance, et la connaissance des risques sont les maîtres mots pour éviter les mauvaises surprises.
Omission d’informations importantes
Omettre des informations importantes lors de la souscription du contrat d’assurance auto en conduite accompagnée peut entraîner la nullité de l’assurance en cas de sinistre. Il est essentiel de déclarer tous les accompagnateurs désignés, ainsi que toute modification des caractéristiques du véhicule (par exemple, l’installation d’un nouveau système de sécurité). Une déclaration inexacte ou incomplète est considérée comme une fausse déclaration, ce qui peut avoir des conséquences graves. Par exemple, ne pas signaler un accompagnateur ayant déjà eu un accident responsable peut invalider la couverture de l’assurance en cas d’accident impliquant l’apprenti. La transparence est donc primordiale.
Sous-estimation des risques
Sous-estimer les risques liés à la conduite accompagnée peut conduire à choisir des garanties inadaptées et à une couverture insuffisante en cas de sinistre. Il est important de choisir des garanties adaptées à son profil de risque et à son utilisation du véhicule. Une assurance au tiers peut être insuffisante en cas d’accident responsable causant des dommages importants au véhicule ou à un tiers. Il est donc conseillé de souscrire des garanties complémentaires, telles que la garantie dommages tous accidents, pour une couverture plus complète et une meilleure protection financière.
Négligence de la lecture des conditions générales
Ne pas lire attentivement les conditions générales du contrat d’assurance auto en conduite accompagnée est une erreur fréquente qui peut avoir des conséquences importantes. Les conditions générales définissent les exclusions de garantie, les obligations de l’assuré, et les modalités de gestion des sinistres. Il est important de bien comprendre ces clauses pour éviter les mauvaises surprises en cas de sinistre. Par exemple, certaines assurances peuvent exclure les accidents causés par un conducteur sous l’emprise de l’alcool ou de stupéfiants. Une lecture attentive des conditions générales est donc indispensable avant de signer un contrat d’assurance auto.
Focalisation exclusive sur le prix
Se focaliser uniquement sur le prix de l’assurance auto en conduite accompagnée est une erreur qui peut coûter cher en cas de sinistre. Il est important de ne pas sacrifier la qualité de la couverture au profit d’une prime moins chère. Une assurance moins chère peut cacher des exclusions de garantie importantes ou des franchises plus élevées, ce qui peut entraîner des dépenses importantes en cas d’accident. Il est donc conseillé de comparer les offres en tenant compte à la fois du prix et de la qualité de la couverture, et de privilégier le meilleur rapport qualité/prix.
Choisir une assurance uniquement sur le prix revient à acheter un parapluie troué en cas de pluie : il ne vous protégera pas efficacement en cas de besoin.
Conclusion : la conduite accompagnée, un investissement sur l’avenir
L’assurance auto en conduite accompagnée présente des spécificités tarifaires à prendre en compte pour maîtriser son budget. Le prix de l’assurance est influencé par de nombreux facteurs, tels que le profil de l’apprenti et des accompagnateurs, les caractéristiques du véhicule, et le niveau de couverture choisi. Il est possible d’optimiser le coût de l’assurance en comparant les offres, en négociant avec son assureur, et en adaptant les garanties à ses besoins. Une approche proactive et une bonne information sont essentielles.
Au-delà du simple coût, la conduite accompagnée présente de nombreux avantages indéniables. Elle permet d’améliorer la sécurité routière en acquérant une expérience de conduite plus importante avant l’obtention du permis de conduire, et de bénéficier d’un bonus jeune conducteur plus rapidement. Une étude a montré que la conduite accompagnée peut augmenter la réussite de l’examen du permis d’environ 15% : une raison de plus de la recommander aux jeunes conducteurs et à leurs parents. Elle est un investissement sur l’avenir, tant en termes de sécurité routière qu’en termes d’économies potentielles sur l’assurance auto.